Comment faire pour gagner un combat de rue

Comment gagner un combat de rue ? (1)

L'environnement
 
Puisqu'une bagarre de rue peut avoir lieu n'importe où il faut toujours évaluer rapidement les implications stratégiques de l’environnement, qui est composé de l’environnement immédiat :

  • un coin de rue ;
  • un parking de supermarché ;
  • un stade de rugby ;
  • une épicerie ;
  • une station-service ;
  • etc...

Il y a approximativement cinq facteurs essentiels à considérer lors de l'évaluation de l’environnement. Il s'agit :

  • des itinéraires de fuite ;
  • des obstacles ;
  • des armes de fortune ;
  • de la nature du terrain ;
  • des positions de dissimulation.

Itinéraires de fuite
 
Ce sont les différentes sorties qui permettent de fuir la situation menaçante ou dangereuse en toute sécurité. Certaines voies d'évacuation possibles sont des fenêtres, des portes, des escaliers, des clôtures, des murs, des ponts ou des escaliers.
 
Obstacles
 
Tout obstacle qui obstrue le chemin d'attaque de l'agresseur. Ces obstacles donnent et permettent de conserver une certaine distance au moins temporairement. Ces obstacles sont partout et comprennent des choses telles que des grands bureaux, des portes, des véhicules...
 
Armes de fortune
 
Tout objets courants du quotidien qui peuvent être convertis en armes offensives ou défensives. Comme une barrière, une arme improvisée doit être appropriée à la fonction qui lui a assigné et pas plus. Il n’est pas possible d’éradiquer définitivement une agression avec un sac à main, mais il est possible de fouetter le visage pour ensuite s’enfuir ou asséner un autre coup plus violent
 
Nature du terrain
 
Il s'agit d'un facteur environnemental critique. Quelles sont les implications stratégiques du terrain sur lequel on se trouve et qui peuvent influer énormément sur l’issue du combat (perte d’équilibre, chute...).

Positions de dissimulation

Ce sont différents endroits qui permettent de se cacher temporairement de l’adversaire. Les positions de dissimulation sont les plus couramment utilisées pour échapper à l'engagement de plusieurs agresseurs. Ils peuvent permettent d'attaquer avec l'élément de surprise. Les positions de dissimulation incluent les arbres, l'obscurité, les murs, les cages d'escalier et d'autres grands objets.
 
Erreurs courantes
 
La plus grosse erreur est de juger le niveau des compétences de l’adversaire par son aspect physique.

  • Taille ;
  • corpulence ;
  • âge ;
  • etc...

Sous-estimer un adversaire est la meilleure façon de perdre. Pour ne jamais être surpris il faut traiter tout potentiel adversaire en tant que pratiquant de combat de rue. Le vice étant son essence, c’est une discipline à part entière à la portée de tous le monde.
 
Même s’il ne s’agit pas fondamentalement d’une erreur, la plupart des personnes non expérimenté (qui l’est vraiment ?) succombe au stress de la situation. Il est vrai qu'une lutte de rue, en soi, est stressante, mais il est important de rester aussi calme que possible afin de pouvoir évaluer chaque situation et réagir en conséquence. Pratiquer la technique de respiration appropriée aidera à détendre les muscles et à rendre les mouvements plus fluides pour se défendre.
 
Une autre erreur est de téléphoner ses intentions. De petits mouvements du langage corporels se donnent dans un combat et aident l’attaquant pour savoir ce qui va se passer. Cela peut impliquer le fait d'armer le bras en arrière pour un coup de poing ou de prendre une inspiration soudaine en préparation d’une attaque. La priorité est d’essayer de rester imprévisible.
 
Points vitaux ?
 
C’est un sujet sensible dans le milieu de la self-défense, car l’imprévisibilité des tenues vestimentaires de l’adversaire complique l’application des percutions desdits points vitaux, classifiée selon les différents systèmes de combat. Quand il s'agit d'attaquer réellement, il est important de noter qu’il faut seulement infliger suffisamment de dégâts pour rend incapable l’adversaire de poursuivre son attaque.
Cela signifie qu’il faut cibler certaines zones :

  • zones de la tête et du visage : Comprend les yeux, le nez, le menton, les tempes et l'arrière du cou. Affecte les sens de l’adversaire.
  • zones de la partie supérieure du corps : Comprend le cou, le plexus solaire, les côtes et les parties génitales. Cibler ces zones affecte la respiration de l’adversaire.
  • zones de la partie inférieure du corps : Comprend les genoux, les chevilles et les cuisses. Cibler ces zones affecte la mobilité de l’adversaire.

Conclusion
 
En tant que citoyen respectueux de la loi, la loi donne clairement le droit de se défendre dans certaines circonstances. Face à un adversaire particulièrement dangereux, il est préférable de frapper d'abord, rapidement et aussi durement que possible. Mais il ne faut pour cela pas avoir la moindre hésitation ou le moindre cas de conscience par rapport à la dangerosité de la situation. À la moindre hésitation l’attaque préventive sera mauvaise, sans l’effet escompter et le retour n’en sera que plus violent. Quand on saisit l'occasion de prendre le dessus pour sortir de la situation indemne, il n’y a pas de marche arrière possible. Et cette seconde de gagné peut rendre beaucoup plus facile la possibilité de s’échapper.


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