Violence et agression à l'hôpital

La violence à l'hôpital

Force est de constater que la violence à l’hôpital et les agressions en milieu hospitalier sont en nette augmentation ces dernières années.

Insultes quotidiennes, menaces, coups de feux tirés dans les locaux, personnels infirmiers blessés à l'arme blanche....
La multiplication d'actes de violence grave en milieu hospitalier représentent une hausse de 80 % en cinq ans (Observatoire national de la violence en milieu hospitalier-onvs).

 

Violence à l’hôpital.


Même si, d'une façon générale,  la violence a décliné ces dernières décennies dans toute l’Europe de l’Ouest, cette diminution s’est accompagnée d’une tolérance de plus en plus faible face à de tels actes de violence.
Mais cette baisse de la tolérance, paradoxalement  n’a pas entraîné le dévoilement au grand jour de tous ces actes, ni même favorisé leurs connaissances statistiques.
Le sujet est, en fait, tabou.
Mal connue, cette violence est donc mal étudiée. Seuls ceux qui la vivent au quotidien la connaissent.

Le service le plus touché par les violences: La Psychiatrie

Les services de psychiatrie (2886 cas), devant les urgences (1611, contre 865 en 2011), la gériatrie (1166) et la médecine générale (932) puis les établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD),  sont les plus touchés par cette violence.
Selon le dernier bilan de l'ONVS, la hausse atteint même presque 100 % sur un an, avec 11.344 atteintes aux personnes (71 %) et aux biens (29 % du total) déclarées par les établissements de santé en 2012, contre 5760 en 2011.

Qui sont les auteurs des violences ?

Tous établissements et  structures confondus, dans 73 % il s'agit des patients.
Mais l’importance des accompagnateurs, des visiteurs et autres est significative car cela représente 20 % des cas. Même si certains phénomènes de violence sont liés à la pathologie, les comportements agressifs sont le reflet du changement des mentalités :

  • un temps d'attente toujours trop long,
  • le soin, considéré comme un dû,
  • la volonté d’être soigné immédiatement,
  • la santé considérée comme un bien de consommation,
  • la détresse sociale,
  • etc...

Qui sont les victimes des violences ?

80 % des victimes font partie du personnel de l’établissement, 18% sont également des patients, et environ 1% des agents de sécurité de l’établissement.
Les causes majeures des violences exercées contre le personnel sont

  • impatience
  • refus des diagnostics
  • refus de l’autorité
  • etc...

N'importe quel membre du personnel hospitalier peut y être confronté (de l'infirmier au médecin)

Solutions pour lutter contre les violences à l’hôpital ?

Même si, dans les faits, le patient devenant agresseur  avait, le plus souvent, déjà été identifié comme "à risque", personne n’avait pris l’initiative de prendre les mesures nécessaires.
Par essence, l'agresseur et l'agressé peuvent entrer en contact à n'importe quel moment et n'importe quel membre du personnel peut être touché.
Globalement la politique de sécurisation des activités hospitalières  se résume actuellement à de la prévention (formation en gestion des conflits), à  la déclaration des actes de violence subis par le personnel et à l’accompagnement des victimes.
Pourtant il y aurait des solutions. La formation de terrain sur la protection personnelle existe et est indispensable, tant pour la qualité de l’accueil et des soins dispensés, que pour l’équilibre psychologique des soignants et la qualité de leur exercice professionnel.
Selon le Protocole du 10 juin 2010, aucune référence concrète ne fait référence à des formations spécifiques pour la protection et la défense individuelle du personnel soignant.

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