Avant de vouloir se protéger et se défendre de la rue, il y a un certain nombre de facteurs qui entrent en compte afin de déterminer qu’elles sont les meilleures stratégies pour pouvoir y
faire face.
Ainsi, l'augmentation de la violence que l'on connaît depuis l'après-guerre n'est pas imputable à une catégorie particulière d'individus, mais à la généralisation des comportements agressifs dans
les différentes couches de la population. Il est donc temps de prendre conscience de la nécessité de plus en plus importante d'assumer sa sécurité personnelle en sachant se protéger et se
défendre de la rue dans son quotidien.
Éviter les endroits dangereux
C'est la règle prioritaire et le fondement de la self-défense. Éviter les endroits où la violence est susceptible de se produire, diminue considérablement les probabilités d’être confronté à des
violences de rue et tout autre type d’agression.
Zones de criminalité et prévention
Même si certains pays, villes et régions sont connus pour avoir des niveaux élevés de criminalité, certaines régions qui semblent généralement sans danger possèdent des endroits géographiques
précis où des actes élevés de criminalité se produisent régulièrement. Il est possible de circuler dans certains quartiers sans aucun risque particulier en journée alors qu’à partir de certaines
heures la circulation ou le stationnement devient potentiellement dangereux.
Dans sa propre ville, il y a des zones de criminalité élevée qu’il faut éviter. Il existe également de plus en plus un grand nombre de zone de non-droit ou les forces de l’ordre ne pénètrent
plus. Même si la violence de rue dans ces zones ne vise pas principalement le citoyen lambda, il est possible d'être pris dans le feu croisé. De nombreuses destinations de villes où pays ont
également des taux de criminalité élevés. Cela ne veut pas dire qu’il faut restreindre ses voyages, mais être conscient des probabilités d’y être confronté, selon les destinations.
Entre-deux zones
Négligé par les politiques, les municipalités et les gestionnaires des environnements urbains, il existe de nombreuses « entre- deux zones ». Les « entre-deux zones » sont des endroits où les
gens passent, mais pas trop fréquemment, par exemple entre les parkings et les gares ferroviaires, les sentiers de jogging et de randonnée, les rues isolées reliant des zones d'activités et de
présence humaine. Les agresseurs peuvent attendre dans ces endroits, sachant que les potentielles victimes vont passer, et ils vont probablement avoir un peu de temps seul avec celle-ci. La
violence est plus facile à utiliser avec succès et de s'en tirer là où il y a peu de témoins. Mais il doit y avoir des cibles disponibles pour attaquer. Dans ce type de schéma d'agression se
battre pour se défendre sera souvent la seule solution.
Personnes violentes
Qu’est-ce qu'une personne violente et ou est ont susceptible de la croiser ? Tout le monde, personne, partout et nulle part. Alors qu’une femme sur trois en Europe subit des violences physiques
ou sexuelles (1) et que les femmes Françaises sont d'avantage victimes de violences que le reste des Européennes (2), les statistiques varient selon :
Et selon ces critères il est possible d’être exposé plus ou moins à différents types de violences :
Il est une certitude que la violence est plus susceptible de se produire en présence de personnes violentes. Mais la violence a souvent lieu statistiquement lorsque des groupes de jeunes hommes
traînent, en combinaison de la présence d’alcool.
Escalade verbal
Lorsque deux ou plusieurs personnes commencent à argumenter, avec une tension verbale croissante, la probabilité de la violence augmente. Certaines personnes ont besoin de s’énerver verbalement
afin de devenir violent. Les conflits verbaux peuvent se produire absolument dans n'importe quel endroit, mais parce qu'ils nécessitent une escalade, il est souvent possible de
l’éviter.
Stratégies d’apaisement
Il ne s’agit que de stratégie. Les objectifs de ne sont que de :
Il vaudra toujours mieux fuir ce genre de situation que de rester sur place et que la situation dégénère en bagarre.
Le piège des conventions sociales
Les prédateurs utilisent les conventions sociales à leur avantage :
Les prédateurs les plus dangereux ne sont pas les plus visibles. Mais en étant conscient, attentif et sans être paranoïaque, il est possible de les voir. Il faut simplement faire attention à ses
émotions.
Conclusion
Il est toujours préférable d'être conscient. Conscient non seulement de sa sécurité personnelle et celle de son entourage. Mais aussi de prendre l'habitude d’être conscient.
Source
(1) Agence des droits fondamentaux de l'Union européenne. fra.europa.eu/fr
(2) Les Françaises davantage victimes de violences que le reste des
Européennes
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