Gestion de l'agressivité par le verbal

Gestion de l'agressivité par le verbal

S'il est possible de choisir un moment favorable pour discuter dans un endroit neutre. La notion de territoire est importante, ce n'est ni le mien, ni celui de l'autre.

 

La gestion de ce moment est idéale quand l'interlocuteur est en privé et en dehors de tout spectateur. La mise en scène et la théâtralisation devant des spectateurs ne fait qu'aggraver les choses.

 

Gestion par reformulation : technique verbale qui consiste à vérifier que ce que vous avez entendu et compris est bien ce que votre interlocuteur a voulu vous faire comprendre. Elle vise aussi à montrer à votre interlocuteur que vous êtes à son écoute. Redire avec les mots de votre interlocuteur peut aider à apaiser une situation. C'est le sens qui est l'essentiel. En d'autres termes, une reformulation impérativement calme et qui doit également s'accompagner d'une vérification chez l'interlocuteur. Exemple: "Est-ce bien ce que vous vous vouliez dire ?" Le tout en observant tout signe qui pourrait être en désaccord avec ce qui est dit.

Pour une résolution pacifique, même si le rythme cardiaque va obligatoirement augmenter, au moment de l’échange, il est indispensable d'essayer de rester aussi calme que possible :

  • de se maintenir dans une posture de visage impassible et sans émotions (moins l'on transmet d'émotions, moins l'on transmet d'information);
  • de s'ancrer fermement les pieds dans le sol ;
  • d'effectuer quelques respirations abdominales ;
  • de pratiquer la visualisation ou la répétition mentale de phrases apaisantes ;
  • de compter jusqu’à cinq dans sa tête avant de répondre à l’interlocuteur…


Même dans l’intention louable de calmer l'interlocuteur avec gentillesse et douceur, il est totalement déconseillé de toucher ou de s’approcher de celui-ci dans ces moments-là. Au lieu de cela, il est impératif de :

  • créer et garder son espace et sa distance de sécurité, quitte à reculer d’un pas, à faire un pas de coté, à se lever, …
  • mettre un obstacle entre les parties en conflit (voiture, table, une porte, …).
  • si cela s'avère nécessaire s’éloigner lentement sans tourner le dos.
  • ouvrir une porte ou s'en rapprocher pour toujours avoir l'opportunité de s'enfuir.
  • partir en cas de danger.


En réalité, face à une agression, la passivité est une attitude plus répandue que la défense de soi-même ou d'autrui. La capacité de résignation des humains est considérablement plus grande que leur capacité à réagir. Aussi, l’une des premières tâches de l’action non violente est-elle de s'entrainer à réagir dans le cadre d'un système de self-défense tel que le Krav Maga et de réveiller son agressivité pour se préparer à la potentialité de la violence de la rue.

 

16/12/2015


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